Séminaire Bilan et Perspectives du Contrôle de l’Exécution Budgétaire Axée sur les Résultats

L’hôtel Ivotel Plateau a accueilli ce lundi 03 février l’ouverture officielle de la 1re édition du Séminaire Bilan et Perspectives du Contrôle de l’Exécution Budgétaire Axée sur les Résultats, un événement organisé par la Direction du Contrôle Financier (DCF) sous l’égide du Ministère des Finances et du Budget. Cette rencontre a vu la participation de nombreux Responsables de Programmes (RPROG), des Responsables de la Fonction Financière Ministérielle (RFFIM), ainsi que des Contrôleurs Financiers et experts du domaine.
Dans son discours d’ouverture, le Directeur du Contrôle Financier, M. N’DA Kacou Ange, a rappelé les grands enjeux des contrôles financier et budgétaire en Côte d’Ivoire. Il a souligné que l’objectif principal de ce séminaire est de dresser un bilan des pratiques en matière de contrôle des finances publiques en 2024 et d’élaborer des stratégies d’amélioration pour l’année 2025.
« La Côte d’Ivoire s’est résolument engagée dans un processus de modernisation de sa gestion budgétaire, en s’alignant sur les normes internationales et les directives de l’UEMOA. Aujourd’hui, nous devons aller plus loin en assurant un suivi rigoureux de l’exécution budgétaire et en mettant en place des outils de contrôle qui garantissent l’efficience et la transparence des dépenses publiques », a-t-il déclaré.
Ce séminaire, qui s’étendra jusqu’au 13 février, vise à évaluer la soutenabilité et la qualité de la comptabilité budgétaire, à améliorer la traçabilité des livrables prévisionnels du budget 2025, à renforcer le contrôle des prévisions de performances infra-annuelles et annuelles et à optimiser les interactions entre la DCF et les Ministères pour une gestion plus fluide et efficace.
Ce cadre de travail permettra aux Contrôleurs Financiers et aux différents acteurs budgétaires de discuter des défis rencontrés dans l’exécution des dépenses publiques et de proposer des solutions adaptées pour garantir un impact réel des politiques publiques sur les populations.
M. N’DA Kacou Ange a insisté sur le fait que « la gestion budgétaire ne peut plus être uniquement une affaire de conformité administrative. Elle doit désormais s’inscrire dans une logique de performance, où chaque ressource engagée par l’État produit des résultats concrets et mesurables pour le bien-être des populations. »
Les travaux se poursuivront dans un cadre d’ateliers sectoriels, où les ministères seront répartis en quatre commissions de travail, sous la supervision des Contrôleurs Financiers. Ces échanges permettront d’abord d’identifier les blocages et défis rencontrés en 2024, ensuite de définir des actions correctives pour améliorer l’exécution budgétaire et enfin de renforcer le dialogue de gestion entre les Contrôleurs Financiers et les Ministères.
En clôturant son discours, le Directeur du Contrôle Financier a exprimé sa conviction que la collaboration entre toutes les parties prenantes permettra d’atteindre les objectifs fixés : “Nous devons, ensemble, relever ce défi et garantir que chaque franc du contribuable soit utilisé avec efficacité et transparence.“